Se démarquer avec son instrument… c’est possible !

Se démarquer avec son instrument… c’est possible !

Se démarquer avec le Didgeridoo ou son instrument… c’est possible !

JACQUES BREL disait lors d’une interview :

 » Si vous prenez réellement conscience que vivre de la musique est un grand champs de bataille,

et que vous êtes prêt à souffrir pour y arriver… alors vous pouvez y aller ! « 

Voilà un sujet de blog que je confectionne tout particulièrement car il retrace la carrière de beaucoup d’amis musiciens, dont certains sont connus, d’autres moins. Ce qui ne les empêchent pas d’être heureux, bien au contraire !

Avec les années, je me suis rendu compte du lourd trajet intellectuel que devait porter secrètement en lui chaque musicien, car je l’ai porté moi aussi. Et même si j’ai réussi à lâcher prise sur certains bagages trop « pesants », il m’arrive encore parfois d’être pris dans la tourmente de la remise en question. Comme le dit si bien mon ami écrivain GILLES RIP :  « Penser c’est douter »  – Editions LEO SCHEER

Je vais donc tenter de répondre à ces questions qui taraudent l’esprit de chacun d’entre-nous à un moment donné dans notre parcours Ô combien complexe qu’est le monde de la musique. Ceci n’est que mon point de vue et n’engage que moi, bien évidemment. Même en ayant réalisé plus de 10 albums, certaines de ces questions resurgissent subitement quelquefois… comme quoi rien n’est jamais acquis !  Et je pense sincèrement que c’est bien comme ça, car cela me permet de vivre et de jouir de chaque instant présent, et de comprendre que le mouvement perpétuel existe depuis toujours, sauf pour celui qui ne fait rien !

Voici 2 clés vers une progression assurée : Travail et Régularité !

  • Suis-je assez bon pour me professionnaliser ?

Voilà une question qui demande une certaine réflexion, et qui prendra du temps pour avoir la réponse. On a toujours autour de nous des « fans » qui nous dirons qu’on assure et qu’on devrait se lancer. Ce qui n’est pas faux, mais ces gens font partie de ce que l’on appelle « le public acquis« . C’est à dire que l’on soit bon ou pas, ils vous trouveront bon de toute façon ! Car ils vous aiment et c’est leur façon de vous le dire. Un grand merci à eux !

Donc l’idée est de filtrer avec intelligence les points de vues entre les proches et les vrais musiciens. Le seul moyen pour avancer et de prendre confiance en vous est dans la rencontre avec des musiciens qui pratiquent tous les jours !  Oui oui… j’insiste sur le fait qu’ils pratiquent tous les jours. Car qu’on le veuille ou pas, le travail et la régularité de votre engagement finira par payer… obligatoirement !

Ensuite, c’est dans vos mains que vous tenez une clé supplémentaire : l’organisation de votre agenda… et n’attendez pas 10 000 ans pour vous voir entre zikos et commencer à jouer ensemble pour le plaisir.  Le chemin qui vous mènera vers une construction de projet d’album ou autre se fera s’il doit se faire… tout simplement !

  • Comment faire pour me professionnaliser ?

Il va falloir créer votre univers musical. C’est à dire trouver qui vous êtes, quoi dire… et si possible, dire quelque chose sous une forme originale et jamais vu… ce qui peut déjà prendre du temps ! Ensuite, il va falloir jouer dans un endroit qui appréciera votre univers, ce qui veut dire qu’il va falloir convaincre le boss que votre musique peut séduire sa clientèle. Et si vous pouvez soutenir son regard en oubliant de regarder votre nombril… c’est 50% du trajet accompli !

Ensuite, sachez que le mieux est de négocier une date payée officiellement. C’est là que les choses commencent à se compliquer, car il faudra que le responsable du lieu vous déclare, ou bien qu’il accepte une facture officielle de votre part. Mais rappelez-vous bien que tout ça est en vue d’une professionnalisation, rien d’autre.

Phase suivante : les structures conventionnelles et officielles comme la SACEM, SPEDIDAM, ADAMI etc. sont indispensables pour pouvoir obtenir des revenus sur nos chansons et musiques quand elles seront diffusées sur les médias Tv, Radio, Youtube etc. ou quand vous jouerez dans un lieu de concert officiel, une salle de spectacle.

Bien sûr qu’il y a des conditions particulières pour entrer dans ces structures et en devenir membre. Mais cela montrera tout de suite votre motivation à entrer dans le circuit professionnel, même si vous ne gagnez pas encore votre vie avec votre musique. En tout cas, ces structures travaillent pour faire valoir vos droits et vous reverser l’argent qui doit vous revenir… donc, n’y faites pas front, cela ne sert à rien… acceptez-le et vous n’en serez que trop reconnaissant lorsque vous toucherez votre premier chèque !

Photo : David Feruch

Photo : David Feruch
  • Va t’on aimer ce que je joue ?

STOP !!!  Cette question est inutile, je vous le garantis !  Car on a tous le droit à un public, donc vous aurez le vôtre, ne vous inquiétez pas. La question est plutôt : mon univers est-il cohérent ? Si la réponse est oui, alors foncez !

Il faut bien comprendre que çela peut prendre jusqu’à une décennie pour trouver son véritable « moi » avec un univers musical qui nous représente et dans lequel on se sent bien. Ce qui veut dire qu’il ne faut pas hésiter à partager des expériences avec d’autres musiciens qui jouent du métal, techno, gothique, rap, salsa, reggae, classique, jazz, funk etc… ce sont tous ces partages musicaux qui vous ouvriront l’esprit car chaque univers est rempli de richesses, et vous apportera une connaissance de plus pour plus tard.

  • J’aimerai être reconnu par mes pères musiciens, comment faire ?

La reconnaissance est légitime et fait partie du cheminement humain pour la plupart d’entre-nous. Ce qui m’a semblé évident à l’époque où je voulais que l’on écoute ce que j’avais à dire, c’était de faire un album musical… un disque !  Mais l’idée de mettre en place un projet d’album me semblait être la montagne de l’Himalaya… donc j’ai revu ma façon de penser et je me suis : « Raf, t’es pas con… le mieux est que tu  y ailles petit à petit, ok ? « .

À partir de ce moment-là, j’ai commencé à structurer mon agenda avec des petits, moyens et grands objectifs. Le grand objectif était pour moi de faire mon premier album complet dans les 12 prochains mois. Les moyens objectifs étaient de faire un titre par mois. Les objectifs à court-termes étaient d’être en studio d’enregistrement 3 fois par semaine pour composer et réaliser chaque titres. Je connaissais un musicien qui avait son propre studio, et on a commencé à travailler ensemble sur des idées que j’avais en tête. Pendant ce temps, j’économisais et j’ai acheté le matériel pour me construire un studio d’enregistrement personnel. Ce qui donnera une transition musicale entre le studio de mon ami que je payais et le mien que je réalisais. Devenir indépendant m’a permis de rencontrer un producteur qui a tout suite aimé ce que je faisais, alors que je n’étais pas du tout sûr de moi. Et c’est avec joie qu’il ma proposé de sortir mes 2 premiers albums… j’étais sur la lune ! Pensez donc !

Le jour où j’étais prêt, j’ai annoncé à mon ami compositeur que je prenais mon indépendance, et que les 4 titres que l’on avait fait ensemble seraient dans cet album qui s’appelle « TECHNOLODIDGE » et qui sortait le jour de la fête de la musique , le 21 Juin 2004, avec une belle promo en prime-time sur TF1 grâce au producteur que j’avais rencontré…. merci Pascal !

Je pense qu’il faut vivre sa musique à fond ! Et ça les gens le ressente, inutile de trop en parler… les propositions se présenteront un jour où l’autre.

Photo : David Feruch / Benjamin Béni
Masq Morphing : Marc Boulay 

Photo : David Feruch
  • Être connu… pourquoi pas ?

Le succès est ce que j’appelle un « accident de parcours », quand je vois le peu de zikos qui réussissent vraiment à percer !

Un jour mon ami Jean-Claude DECALONE, fondateur du magasin de musique FEELING MUSIQUE, me dit : « le succès c’est comme l’argent, on s’en fout quand on en a…« 

Effectivement, cette question me taraudait le cerveau à l’époque, et j’ai bien pris le temps d’y réfléchir et j’en suis arrivé à la conclusion que si tu fais tout pour être connu, tu risques de te perdre. Ce qui m’a amené à me dire que je continuerai sur ma voie et de produire de la musique qui me plaise avant tout !  Aucune concession pour réussir absolument… juste des compromis acceptables qui ne m’amèneront pas à une trahison créée par les méandres mon cerveau. Et je pense avoir bien géré le truc.

Je n’ai jamais trahi mes pères et mes collègues musiciens pour m’acheter du succès ou une reconnaissance… chose que d’autres font sans cesse. Évitez d’y répondre et ne vous inquiétez pas car la roue tourne, et les boomerangs qu’ils jettent leurs reviendront de droit un jour où l’autre… Gardez et canalisez bien votre énergie pour l’utiliser à bon escient, c’est très important !

La chose qui me permet de rester droit dans mes bottes depuis plus de 20 ans est mon instrument de musique ancestral et son origine :  le Didgeridoo !

Pour conclure ce sujet, je pense que les rencontres vont et viennent car heureusement rien n’est figé. Entourez-vous de belles personnes qui comprennent votre univers et qui font ce que vous ne savez pas faire dans le business de la musique pour être sûr d’avancer sans trop d’illusions. C’est donc un mouvement perpétuel qui amène des échecs et des réussites en permanence… donc on fait quoi ?

Moi je fonce, et vous ?

Par |2020-01-24T14:43:17+01:00janvier 20th, 2020|Blog Music|14 Commentaires

Follow and discover the DIDJAMAN univers !

À propos de l'auteur :

Raphaël Didjaman était d’abord saxophoniste et Deejay jusqu’à l’âge de 27 ans, il a tout plaqué un jour pour partir en Australie. Sur ces terres originelles, il a découvert le didgeridoo. A l‘écoute de rites aborigènes, il a senti que cet instrument serait au cœur de tous les changements que connaîtrait sa vie… C‘était en 1995.

14 Commentaires

  1. Cedric pla 20 janvier 2020 à 20 h 10 min - Répondre

    Yes un vrai plaisir de découvrir tout ceci est surtout très enrichissant … le parcours d un bel artiste !

    • Raphael Didjaman 20 janvier 2020 à 22 h 52 min - Répondre

      Merci Cédric, cela me touche vraiment venant d’un professionnel du HandPan comme toi… 😉

  2. nazia 21 janvier 2020 à 0 h 14 min - Répondre

    Bravo, article très enrichissant et intéressant ! Merci à vous pour tous les conseils !

  3. EEBUKLEY 21 janvier 2020 à 10 h 48 min - Répondre

    Bien vu Raphael, chapeau pour ton parcours.
    Mes impulsions créatives se sont concrétisées sur plusieurs disciplines : la photo, le cinéma et pour finir la musique. C’est le soutien d’une personne dans chaque discipline, je dis bien « une » qui m’a permis de foncer et de réussir (j’ajouterai l’impression que j’avais de me donner des coups de pieds au cul, ah ah). Je remercie ces personnes et tu en fais partie. Amitié.

    • Raphael Didjaman 23 janvier 2020 à 9 h 13 min - Répondre

      Yes Mister Eebukley,
      Ben de rien, c’est un réel plaisir de parler musique avec toi et de partager nos différences de points de vues par rapport à nos générations. Quand on discute ensemble, j’ai l’impression que tu me fais vivre une espèce de film en 35mm quand tu me parles de ton vécu… et c’est génial ! En tout cas, ta musique est magnifique… continu mon pote !

      Raf D.

  4. Mamzelle Rouge 21 janvier 2020 à 11 h 16 min - Répondre

    Merci Raphaël pour tes partages, ta disponibilité, ton professionnalisme.
    J’ai eu la chance d’accueillir à la maison, un super didgeridoo créé par tes soins et qui me régale chaque jour. Je recommande très vivement cet artiste chaleureux, pédagogue qui saura vous orienter dans le choix de l’instrument de votre vie.
    Mille mercis.
    Nath

    • Raphael Didjaman 23 janvier 2020 à 8 h 48 min - Répondre

      Bonjour Nath,
      Merci pour votre message de soutien c’est gentil. Un instrument sur lequel on s’éclate est vraiment important sur plusieurs points. Notamment si il est beau, ça nous donne plus envie de jouer, car le tiens est très beau si je me rappelle bien.
      A bientôt.
      Raf D.

  5. Guilhem 21 janvier 2020 à 11 h 35 min - Répondre

    C’est génial et très bien écrit, super guide, bravo !

    • Raphael Didjaman 23 janvier 2020 à 8 h 51 min - Répondre

      Yes Guilhem,
      Merci… j’espère te voir bientôt pour te livrer ton Tesla Didgeridoo « EOLYA »… qui sera bientôt exposé en ligne dans le shop… juste pour montrer la petite beauté que avec laquelle tu joueras… D’ici-là, Je te souhaite une très belle carrière artistique ! Ce dont je ne doute pas… 😉
      Raf D.

  6. Cloclo 21 janvier 2020 à 11 h 45 min - Répondre

    Ton article est super et reflète bien ton parcours continu comme ça reste toi même c’est ce qui fait ta force. Gros bisous. Je t’aime… On se voit bientôt. Maman.

    • Raphael Didjaman 23 janvier 2020 à 8 h 53 min - Répondre

      Bise M’man… et merci de m’avoir donné la vie… un gros smack !
      Ton fils qui t’aime… Raf.

  7. Dora 22 janvier 2020 à 22 h 26 min - Répondre

    Bonjour Mr Raphaël,

    comment faites-vous lorsque des gens racontent des histoires fausses sur vous, ou bien quand elles vous ignorent comme si vous n’avez rien fait de votre vie ? Merci de me répondre car je ne comprends pas que des gens comme le joueur Gauthier Aubé parle de tout le monde et pas une seule fois de vous sur son blog et je trouve ça franchement honteux !

    Si vous ne voulez répondre ce n’est pas grave, je comprendrais.

    Dora.

    • Raphael Didjaman 23 janvier 2020 à 9 h 05 min - Répondre

      Bonjour Dora,
      Wouaou… ça c’est de l’uppercut direct !!! Franchement, je n’ai pas envie de relever le sujet et d’y répondre… mais je fais l’effort quand même. Donc oui, je suis d’accord avec vous pour ne pas comprendre ce qu’il se passe du côté de Gauthier Aubé. Personnellement, j’adore son 2ème album « Renaissance », et je pense que j’en ferait un sujet dans mon blog bientôt, car il mérite d’être souligné. Comme il faut le lire entre deux lignes dans mon article, je préfère me concentrer sur les gens qui avancent et non sur ceux qui me feraient stagner si je les écoutais. J’espère qu’un jour la maturité viendra taper à sa porte tout simplement. En attendant, je trouve qu’il travaille très bien et je lui souhaite tout le bonheur possible.

      Belle journée à vous.

      Raf D.

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Stand out with your instrument… it’s possible !

Stand out with your didgeridoo or instrument… it’s possible !

JACQUES BREL, the famous french singer said in an interview :

 » If you really realize that living on music is a big battlefield, and you’re ready to suffer to get there… then you can go ! « 

This is a blog subject that I make especially because it traces the career of many of my musician friends, some of whom are very well known, others much less… and not at all for others. Which does not prevent them from being happy, on the contrary !

Over the years, I have come to realize the heavy intellectual journey that each musician must secretly carry in him, because I have carried it too. And even if I managed to let go of some excessively « heavy » baggage, I still sometimes get caught in the turmoil of questioning. As my writer friend GILLES RIP  say it so well :  « To think is to doubt »  – LEO SCHEER Editions

So I will try to answer these questions that tease each of us at some point in our journey Ô how complex is the world of music. This is only my point of view and engages only me, of course. Even having made more than 10 albums, some of these questions suddenly resurface sometimes… that nothing is ever taken for granted ! And I sincerely think it’s good like that, because it allows me to live and enjoy each present moment, and to understand that perpetual movement has always existed, except for the one who does nothing !

Here are 2 keys to assured progression: Work and Regularity !

  • Am I good enough to professionalize myself ?

This is a question that requires a reflection that is established over time. We always have « fans » around us who will say that we assure and that we should get started. This is not false, but these people are part of what is called « the acquired ». That is to say that we are good or not, they will find you good anyway ! Because they love you and this is their way of telling you. Many thanks to them !

So the idea will be to intelligently filter the points of view between the family and the real musicians. The only way to move forward and gain confidence is to meet musicians who practice every day! Yes yes… I insist that they practice every day. Because whether we like it or not, the work and the regularity of your engagement will end up paying… necessarily !

Then, it is in your hands that you hold an additional key: the organization of your agenda… and do not wait 10,000 years to see yourself between zikos and start playing for fun together. The path that will lead you to an album or other project construction will be done if it has to be done… quite simply !

  • How to professionalize myself ?

You will have to create your musical universe. It means find out who you are and what to say… and if possible, say something in an original form and never seen… which can take time ! Then, we will have to go play in a place that will like your universe, which means who will have to convince the boss that your universe can seduce its customers. And if you can keep your eyes on it by forgetting to look at your belly button… it’s 50% of the way accomplished !

Then know that the best thing is to negotiate an officially paid date. This is where things start to get complicated, because the person in charge of the place will have to declare you, or else they will have to accept an official invoice from you. But remember that this is all for professionalization, nothing else.

Next step : conventional and official structures such as SACEM, SPEDIDAM, ADAMI etc. are essential to be able to obtain income from our songs and music when they are broadcast on Tv, Radio, Youtube etc. media. or when we play in an official concert venue, a performance hall.

Of course there are special conditions for entering and becoming a member. But it will immediately show your motivation to enter the professional circuit, even if you don’t make a living with your music yet. In any case, these structures are an assembly of people who work to assert your rights and pay you back the money that must come back to you… so, neither do you face it, it is useless… accept it and you will be all too grateful when you receive your first check !

  • Are we going to like what I offer and play ?

STOP !!! This question is useless, I guarantee it ! Because we all have the right to an audience, so you will have yours, don’t worry. The question is rather : is my universe coherent ? If the answer is yes, then go for it !

You have to understand that it can take up to a decade to find your true « me » with a musical universe that represents us well and where we feel good. This means that you should not hesitate to share experiences with other musicians who play metal, techno, gothic, rap, salsa, reggae, classical, jazz, funk etc… these are all these experiences that will open your mind because each universe is full of riches, and will bring you more knowledge for later.

  • I would like to be recognized by my musician fathers, how to it ?

Recognition is legitimate and part of the human journey for most of us. What seemed obvious to me at the time when I wanted us to listen to what I had to say was to make a musical album… a record !  But the idea of setting up an album project seemed to me to be a Himalayan… so I revised my way of thinking and I thought :    » Raf, you’re not stupid… the best you’re going slowly, ok ? « 

And from that moment, I started to structure my agenda with small, medium and large objectives. The big thing was for me to make the full album in the next 12 months. So I had a musician and producer friend who had his studio, and we started working together on ideas I had in mind. During this time, I saved and paid for the beginnings of a personal recording studio. What will give a musical transition between the studio of my friend that I paid and mine that I realized. Becoming independent allowed me to meet a producer who immediately liked what I was doing, when I was not at all sure of myself. And it was with joy that he offered to release my first 2 albums… I was in heaven ! So think !

The day I was ready, I announced to my friend that I was taking my independence, and that the 4 tracks that we had made together would be in this album which is called « TECHNOLODIDGE » and which was released the day of the music festival, June 21, 2004, with a great promo in prime-time on TF1 thanks to the producer I had met…. thank you Pascal !

I think you have to live your music to the full ! And that people feel it, no need to talk too much… and the proposals will present themselves one day when the other…

  • To be famous…. why not ?

This is what I call a « mishap » when I see the number of zic-men who really succeed in breaking through !

One day my friend Jean-Claude DECALONE, founder of the music store FEELING MUSIQUE, said to me :  » Success is like money, you don’t care when you have it… »

Indeed, this question tormented my brain at the time, and I took the time to think about it, to come to the conclusion that if you do everything to be known, you risk losing yourself. Which led me to say that I will continue on my path and produce music that I like above all! No concessions to absolutely succeed… just acceptable compromises that will not lead me to a betrayal created by the meanders of my brain. And I think I managed the thing well.

I have never betrayed my fathers and my fellow musicians to buy me success or recognition… something that others constantly do. The wheel turns, and the boomerangs that they throw away will return back by law one day or the other.

The thing that has allowed me and keeps me straight for more than 20 years is my ancestral musical instrument and its origin : the Didgeridoo !

To conclude this subject, I would just like to say that meetings come and go. Nothing frozen. Surround yourself with beautiful people who understand you and who do what you can not do in music to be sure to move forward without too many illusions. So a perpetual movement that leads to permanent failures and successes… so I go for it, and you ?

Par |2020-01-20T22:48:49+01:00janvier 20th, 2020|Blog Music, Music BLOG|0 commentaire

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À propos de l'auteur :

Raphaël Didjaman était d’abord saxophoniste et Deejay jusqu’à l’âge de 27 ans, il a tout plaqué un jour pour partir en Australie. Sur ces terres originelles, il a découvert le didgeridoo. A l‘écoute de rites aborigènes, il a senti que cet instrument serait au cœur de tous les changements que connaîtrait sa vie… C‘était en 1995.

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Destaca con tu instrumento… ¡ es posible !

Destaca con el Didgeridoo o su instrumento… ¡ es posible !

JACQUES BREL, el famoso cantante francés dijo durante una entrevista :

 » Si realmente te das cuenta de que vivir de la música es un gran campo de batalla,

y estás listo para sufrir para llegar allí… ¡ entonces puedes irte ! « 

Este es un tema de blog que hago especialmente porque rastrea la carrera de muchos de mis amigos músicos, algunos de los cuales son muy conocidos, otros mucho menos… y nada en absoluto para otros. ¡ Lo que no les impide ser felices, al contrario !

Con los años, me he dado cuenta del pesado viaje intelectual que cada músico debe llevar en secreto en él, porque yo también lo he llevado. E incluso si logré soltar un equipaje excesivamente « pesado », todavía a veces me veo atrapado en la agitación de los interrogatorios. Como mi escritor GILLES RIP dice muy bien: « Pensar es dudar » – Ediciones LEO SCHEER

Así que intentaré responder a estas preguntas que nos molestan a cada uno de nosotros en algún momento de nuestro viaje : cuán complejo es el mundo de la música. Este es solo mi punto de vista y solo me involucra a mí, por supuesto. Incluso después de haber hecho más de 10 álbumes, algunas de estas preguntas vuelven a aparecer de repente… ¡ que nada se da por sentado !  ¡ Y sinceramente creo que es bueno así, porque me permite vivir y disfrutar cada momento presente, y comprender que el movimiento perpetuo siempre ha existido, excepto el que no hace nada !

Aquí hay 2 claves para una progresión segura: ¡ Trabajo y regularidad !

  • ¿ Soy lo suficientemente bueno para profesionalizarme ?

Esta es una pregunta que requiere una reflexión que se establece con el tiempo. Siempre tenemos « admiradores » a nuestro alrededor que dirán que estamos seguros y que debemos comenzar. Esto no es falso, pero estas personas son parte de lo que se llama « lo adquirido ». Es decir que somos buenos o no, ¡ te encontrarán bien de todos modos ! Porque te aman y esta es su forma de contarte. Muchas gracias a ellos!

Entonces, la idea será filtrar inteligentemente los puntos de vista entre la familia y los músicos reales. ¡ La única forma de avanzar y ganar confianza es conocer a músicos que practican todos los días !  Sí, sí… insisto en que practiquen todos los días. Porque nos guste o no, el trabajo y la regularidad de su compromiso terminarán pagando… ¡ necesariamente !

Luego, está en sus manos que tiene una clave adicional: la organización de su agenda… y no espere 10,000 años para verse entre zikos y comenzar a jugar juntos por diversión. El camino que lo llevará a un álbum u otro proyecto de construcción se realizará si tiene que hacerse… ¡ simplemente !

  • ¿ Cómo profesionalizarme ?

Tendrás que crear tu universo musical. Significa encontrar quién eres y qué decir… y, si es posible, decir algo en una forma original y nunca vista…  ¡ lo que ya puede llevar tiempo !  Luego, tendremos que ir a jugar a un lugar que gustará a su universo, lo que significa quién tendrá que convencer al jefe de que su universo puede seducir a sus clientes. Y si puedes vigilarlo olvidando mirar tu ombligo… ¡ es el 50% del viaje realizado !

Entonces sepa que lo mejor es negociar una fecha oficialmente pagada. Aquí es donde las cosas comienzan a complicarse, porque la persona a cargo del lugar tendrá que declararlo, o de lo contrario tendrá que aceptar una factura oficial de usted. Pero recuerde que todo esto es para profesionalización, nada más.

Próxima fase: estructuras convencionales y oficiales como SACEM, SPEDIDAM, ADAMI, etc. son esenciales para poder obtener ingresos de nuestras canciones y música cuando se transmiten en medios de televisión, radio, Youtube, etc. o cuando tocamos en una sala de conciertos oficial, una sala de espectáculos.

Por supuesto, hay condiciones especiales para ingresar y convertirse en miembro. Pero inmediatamente mostrará su motivación para ingresar al circuito profesional, incluso si aún no se gana la vida con su música. En cualquier caso, estas estructuras son una asamblea de personas que trabajan para hacer valer sus derechos y devolverle el dinero que debe regresar a usted … así que, tampoco lo enfrenta, es inútil… Acéptelo y  ¡ estará muy agradecido cuando reciba su primer cheque !

  • ¿ Nos va a gustar lo que ofrezco y toco ?

STOP !!!  Esta pregunta es inútil,  ¡ lo garantizo ! Porque todos tenemos derecho a una audiencia, por lo que tendrá el suyo, no se preocupe. La pregunta es más bien :  ¿ es coherente mi universo ?  Si la respuesta es sí, ¡ adelante !

Debes entender que puede tomar hasta una década encontrar tu verdadero « yo » con un universo musical que nos represente bien y donde nos sintamos bien. Esto significa que no debes dudar en compartir experiencias con otros músicos que tocan metal, tecno, gótico, rap, salsa, reggae, clásica, jazz, funk, etc. Estas son todas estas experiencias que te abrirá la mente porque cada universo está lleno de riquezas y te traerá más conocimiento para más adelante.

  • ¿ Cómo me gustaría ser reconocido por mis padres musicales ?

El reconocimiento es legítimo y parte del viaje humano para la mayoría de nosotros. Lo que me pareció obvio en el momento en que quería que escucháramos lo que tenía que decir era hacer un álbum musical… ¡ un disco !  Pero la idea de crear un proyecto de álbum me pareció un Himalaya… así que revisé mi forma de pensar y pensé : « Raf, no eres estúpido… lo mejor vas despacio,  ¿ de acuerdo ? « 

Y a partir de ese momento, comencé a estructurar mi agenda con objetivos pequeños, medianos y grandes. Lo importante para mí fue hacer el álbum completo en los próximos 12 meses. Entonces tenía un músico y productor amigo que tenía su estudio, y comenzamos a trabajar juntos en ideas que tenía en mente. Durante este tiempo, ahorré y pagué por el comienzo de un estudio de grabación personal. Lo que dará una transición musical entre el estudio de mi amigo que pagué y el mío que me di cuenta. Ser independiente me permitió conocer a un productor al que inmediatamente le gustó lo que estaba haciendo, cuando no estaba del todo seguro de mí mismo. Y fue con alegría que ofreció lanzar mis primeros 2 álbumes… ¡ Estaba en la luna !  ¡ Entonces piensa !

El día que estaba listo, le anuncié a mi amigo que me estaba tomando mi independencia, y que las 4 pistas que habíamos hecho juntas estarían en este álbum que se llama « TECHNOLODIDGE » y que fue lanzado el día de el festival de música, 21 de junio de 2004, con una gran promoción en horario estelar en TF1 gracias al productor que conocí … ¡ gracias Pascal !

¡ Creo que tienes que vivir tu música al máximo !  Y que la gente lo sienta, no hay necesidad de hablar demasiado… y las propuestas se presentarán un día cuando el otro…

  • Para ser conocido… ¿ por qué no ?

¡ Esto es lo que yo llamo un « contratiempo » cuando veo la cantidad de zikos que realmente logran abrirse paso !

Un día, mi amigo Jean-Claude DECALONE, fundador de la tienda de música FEELING MUSIQUE, me dijo : « el éxito es como el dinero, no te importa cuando lo tienes… »

De hecho, esta pregunta atormentó mi cerebro en ese momento, y me tomé el tiempo para pensarlo, para llegar a la conclusión de que si haces todo lo que se sabe, te arriesgas a perderte.  ¡ Lo que me llevó a decir que continuaré en mi camino y produciré música que me gusta sobre todo !  Sin concesiones para tener éxito absoluto… solo compromisos aceptables que no me llevarán a una traición creada por los meandros de mi cerebro. Y creo que lo manejé bien.

Nunca traicioné a mis padres y a mis compañeros músicos para comprarme éxito o reconocimiento … algo que otros hacen constantemente. La rueda gira y los bumeranes que arrojan volverán sobre ellos un día u otro.

Lo que me ha permitido y me mantiene derecho durante más de 20 años es mi instrumento musical ancestral y su origen :  ¡ el Didgeridoo !

Para concluir este tema, me gustaría decir que las reuniones van y vienen. Nada congelado Rodéate de personas hermosas que te entiendan y que hagan lo que no puedes hacer en la música para asegurarte de seguir adelante sin demasiadas ilusiones. Entonces, un movimiento perpetuo que conduce a fracasos y éxitos permanentes… así que lo hago,  ¿ y tú ?

Par |2020-01-20T22:47:45+01:00janvier 20th, 2020|Blog Music, Blog Musica|0 commentaire

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À propos de l'auteur :

Raphaël Didjaman était d’abord saxophoniste et Deejay jusqu’à l’âge de 27 ans, il a tout plaqué un jour pour partir en Australie. Sur ces terres originelles, il a découvert le didgeridoo. A l‘écoute de rites aborigènes, il a senti que cet instrument serait au cœur de tous les changements que connaîtrait sa vie… C‘était en 1995.

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