Jeremy NATTAGH… la musique, à la vie à la mort ?
Il n’y a qu’une seule façon de sauver l’homme : atteindre les étoiles !
Jeremy Nattagh… ça vous parle ? Oui ? Non ? Voilà un môsieur bien intéressant qui adore le show… et faire exploser le public qui danse à n’en plus finir !
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Bonjour Jeremy, qui êtes-vous ?
Merci beaucoup pour l’invitation !
Mon nom est Jérémy Nattagh. Il se trouve que c’est aussi mon nom d’artiste, que je joue en solo, duo ou plus, et que ce soit pur acoustique, world music avec mes percussions hybrides ou carrément organic electro. Quand j’ai commencé a tourner au handpan, j’ai fait un premier album en quelques semaines, j’avais déjà 15 compos, et mon graphiste m’a suggéré de prendre « Nattagh » tout court comme nom d’artiste, il disait que ça sonnait bien. Mais après quelques concerts durant lesquels je me présentais comme ça en arrivant sur place, où quand on m’annonçait ainsi sur scène, ça me faisait bizarre d’entendre mon patronyme comme blaze. Je n’assumais pas et ça devait me renvoyer à mon passé.
On pourrait penser que le nom de groupe ou d’artiste c’est le plus simple à trouver, ce ne fut pas mon cas !
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Quel instrument jouez-vous principalement ? Quand et comment avez-vous entendu votre instrument pour la 1ère fois ?
Après avoir été flûtiste traversière, batteur et ingénieur du son, aujourd’hui mon projet s’articule principalement autour du Handpan. Mais je lui adjoins mes anciennes vies de musicien pour un cocktail qui me correspond. J’ai découvert l’instrument dans Batteur Magazine (sic), puis sur YouTube, donc pas idéal pour flasher. Des années après, j’ai rencontré KLAÏM et il m’en a mis un sur les genoux quelques minutes devant le Centre Pompidou à Paris. Là, il y a eu une étincelle qui brûle encore plus fort aujourd’hui.
Je précise que comme je faisais de la musique pour des films et documentaires, ainsi que des spectacles de danse, j’avais eu quelques années auparavant des Bali Steelpan, mais le courant n’est pas passé, ne les utilisant que quelques fois pour des spectacles pour enfants. J’avais aussi commandé un Handpan de marque « Bellart » en 2011 pour ces productions spécifiques…il fut disponible pour moi en 2014, quelle patience il fallait à l’époque !
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Apparemment, vous partagez souvent vos scènes avec Adèle B. , une joueuse de didgeridoo, vous nous racontez svp ?
Pour ce qui est du didgeridoo, dans les années 90 (sic bis !), je n’en connaissais que les sourdes vibrations dans le métro ou sur les quais de Seine. Insolites mais rien de transcendant. Avec le recul, c’était souvent des yidaki de touriste décorés de pseudo peintures aborigènes. Puis vers 2010 je crois, j’ai entendu Adèle BLANCHIN en jouer dans mon école de batterie, où elle prenait des cours…de batterie, et là j’ai pris une claque !
Pour la scène extérieure que mon école proposait à la Fête de la Musique, j’avais carte blanche et je lui ai proposé une jam de 45 minutes avec moi-même à la batterie et un élève percussionniste qui s’appelait…Adel, hahaha…
Ce jour-là, mes oreilles découvrirent le jeu de didgeridoo super groovy et inspiré d’Adèle, et quand elle a sorti sa guimbarde, j’ignorais qu’un nouveau monde allait s’ouvrir à moi (dont la rencontre avec Klaim), et toutes les merveilleuses graines de notre future collaboration furent semées, germant des années plus tard. Ce concert improvisé est inoubliable, j’ai même l’enregistrement et ça tabasse !
Finalement, on se perdit un peu de vue jusqu’à fin 2012, elle devint cette icône du didgeridoo, pendant que je ramais toujours à vivre de ma musique. Et un soir, en plein cours de batterie, j’ai reçu d’elle un message via Facebook. Elle n’ avait pas de percussionniste pour un concert le lendemain. Étais-je disponible ?
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Adèle B. vous a ouvert les yeux donc… et depuis avez-vous collaboré avec d’autres joueurs ?
En 2014, j’ai pu assister au dernier jour au festival « L’Arbre qui Marche« , un dimanche. Premier festival de cette communauté pour moi, j’étais dans mes petits souliers, un peu intimidé.
Adèle m’y a présenté Klaim et Kelu Didg. Autant te dire qu’ils furent fidèles à eux-mêmes, Kelu vannant un peu mais globalement hyper sympas. On a parlé un peu Hang avec Klaim, mais surtout parlé gamins et famille, ahah.
Par contre, j’avais un Udu avec moi et je me suis retrouvé poussé par Adèle à faire la jam de clôture. Il y avait un ensemble de djembés très puissant…et Kelu avec son Kornbass ! Notre première jam ensemble, chacun de nous deux luttant pour s’entendre un peu au milieu des percus. Je jouais debout face au micro, le Udu sur l’épaule ! J’ai aussi brièvement rencontré Colas ce jour-là.
Puis au fil du temps, les deux compères sont devenus mes amis, j’ai participé à de plus en plus d’évènements de ce milieu et enfin la rencontre avec le Handpan Festival en octobre 2014. Et j’avais rencontré Zalem à quelques occasions puisque le duo Adèle et Zalem marchait bien et que leur musique m’enthousiasmait. J’ai même entendu le premier album en exclu car Adèle voulait mon avis sur l’équilibre, toujours délicat entre deux didgeridoos.
Lorsque mon projet au handpan s’est mis à grandir très vite en 2015, j’ai fait de plus en plus de festivals avec des joueurs de didgeridoo, et la communauté m’a accueilli à bras ouverts, ça faisait chaud au cœur.
Kelu était déjà un poto, il était venu enregistrer son disque solo dans mon studio. C’est un sacré souvenir, ils déchiraient les morceaux en deux prises, et son jeu était d’une puissance et tout le temps à fond. J’éclatais de rire après chaque prise tellement il mettait de l’énergie. On a tous les deux un regret sur ce disque, car après mon premier mix, que je trouvais bien, (d’autant que Kelu joue des « Evoludidge« , et quelques autres didgeridoos de qualité, donc avec son jeu précis, c’était déjà bien poli niveau son), il est revenu me voir en disant avoir écouté l’album avec son super caisson de basse et que ça envoyait trop de basses fréquences. J’étais dubitatif et perturbé car j’avais un caisson de studio pro exprès pour son album, il me semblait que c’était bien équilibré mais en tant qu’ingénieur du son, tu es à l’écoute et au service. Au final on en rigole tous les deux car ça manque de bas !!
En 2019, on a fait une petite tournée d’été mémorable tous les deux avec mon fils Timothée qui est déjà un habitué des festivals de didgeridoo, comme un poisson dans l’eau…
Zalem est devenu un ami avec le temps, on a fait quelques scènes ensemble dont certaines mémorables… l’essentiel étant les moments humains entre nous, le partage de nos expériences, de nos vies.
Je sympathisais aussi instantanément avec Dubravko Lapaine lors de mon premier festival « Le Rêve de l’Aborigène« . Un être hors du commun. Je n’avais pas la moindre idée de qui il était, ni de sa stature. Mais il a été touché par mes remarques sur le travail de sa femme à la console, cheville essentielle de sa texture sonore et il m’a dit apprécier la manière dont je prenais soin de mes musiciennes. Bref ça a brisé la glace, merci les backstages, et on se recroise toujours avec le même plaisir en festivals à travers le monde. De discussions philosophiques dont il est féru, à des délires absurdes qui font du bien. On a partagé plein de bons moments, dont des featuring sur scène, avec Tiago Francisquinho et Joao Jardim, de super amis aussi, des rapports simples et fun, du respect et du soutien mutuel pour nos projets respectifs.
Je ne pourrai peut-être pas les citer tous, ma mémoire n’étant pas toujours disponible, mais William Thoren, Kéké*, Agustina, Eolya, Cyrille Lecoq sont tous des artistes et amis chers à mon coeur, que de bons souvenirs, des claques musicales en les écoutant, et des fous rires, des moments où on a été là les uns pour les autres. C’est ça qui est beau dans cette communauté. Et je me rends compte que j’ai une chance énorme de côtoyer tant de super musiciens, qui de plus sont des amis de vie.
*NDLR : Kéké est le joueur de didgeridoo et co-fondateur de l’excellent groupe DJEMDI !
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Votre 5ème et dernier album vient de sortir, contient-il une sorte message quelconque ?
Aujourd’hui avec le virus, cette situation inédite de confinement mondial, et la vie qui entre dans un nouveau paradigme pour beaucoup, ce titre prend un nouveau sens. Originellement, c’est une sonate que j’ai composée pour handpan solo, en 3 mouvements, et qui me tient particulièrement à cœur car c’était le premier pas vers un style de composition proche des compositeurs français du XXème siècle, Debussy, Ravel, Fauré. Ce sont de grandes influences pour moi, même si je ne me compare pas une seconde, ils sont incomparables.
La sonate « Life Equinox » est née durant cette année là, mêlant tristesse, raies de lumière et bilan d’une vie entière dédiée à la musique. La crise de la 40aine peut-être ? Le corps et l’esprit ont lâché un jeudi 21 juin ! Je me préparais à faire 3 dates en 2 jours dès le samedi suivant, avec beaucoup de kilomètres, et il me restait 2 mois et demi de haute saison à assurer. J’ai donc fait au jour le jour, utilisant le peu d’énergie qu’il me restait, craquant d’épuisement plus d’une fois, mais le métier et l’expérience m’ont permis d’assurer jusqu’à la fin août, et tiens, je terminais cet été là régisseur son pendant 3 jours pour le festival l’Arbre qui Marche ! La boucle était bouclée, mais la monture était éreintée.
Le premier CD de ce double opus est constitué de pièces de ce type, mélodiques et riches harmoniquement sur un instrument qui est souvent joué modal sur un accord, voire deux. Raindrops Sonata par exemple fut composé quand j’ai retrouvé mon énergie et le goût à la vie, au tout début 2019. Beaucoup d’émotions dans ce premier CD.
Le deuxième CD est constitué de duos « world music » avec des musiciens de cœur, que j’ai souvent croisés sur la route, et avec qui j’ai vécu des moments extraordinaires : Lily Jung, Xavier Desandre Navarre, Julien Coste, Yves Mesnil avec qui j’ai un duo qui me ravit, Tritha Sinha, sublime chanteuse indienne, Kengo Saito….ainsi qu’Adèle et Zalem. Deux morceaux avec ce dernier, un au didge qui défouraille et un au beatbox, je suis ravi de sa présence.
Le morceau avec Adèle est de sa composition, et le seul enregistré en studio du CD2, tous les autres ayant été captés en une ou deux prises sur le moment, chez moi ou entre deux concerts sur le site d’un festival. Elle y chante merveilleusement, joue du tambour et de la Huaca (triple ocarina envoûtant). Et pas de didgeridoo pour elle cette fois-ci !
Elle fut souvent l’invitée de mes albums précédents, et on a toujours beaucoup de demandes pour des festivals et des événements festifs. C’est mon âme sœur musicale, on se suit partout dans nos envolées, dans nos égarements aussi, ahah. Je mesure la chance incroyable qu’on se soit trouvés sur le chemin, car le plus dur dans la musique selon moi est de trouver les compagnons de jeu qui nous correspondent.
Pour revenir à la question, le message de l’album est de réaliser pleinement son être et son art, de donner tout ce qu’on peut à ses rêves, mais aussi que l’amitié et l’amour sont essentiels, que partager la musique est l’essence même de celle-ci !
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Votre plus beau souvenir en concert live ?
En 2017, Zalem et Lily Jung ont accepté d’être mes invités à la première Holi Powder du Handpan Festival, à Valras. Au pied levé, ils ont suivi certains de mes morceaux, on en s’en souvient encore, n’est-ce pas Raph ? Surtout car le public était en liesse, envoyant de la poudre de couleur lors de mes décomptes au micro, tout en jouant. Puis ça partait en grand bazar trance, avec de la poudre lancée de partout. j’ai mis plus d’une heure à nettoyer mes handpans et mes pédales d’effets. On a refait ça tous les ans les 3 années suivantes. C’est complètement fou à chaque fois et unique à voir depuis la scène.
Nombre de concerts me restent en mémoire, car je vois les sourires du public, la danse, l’émotion à son comble. Parfois en toute intimité dans un salon, ou sur une pelouse sous un arbre, tu as la meilleure écoute possible, et les gens sont touchés comme jamais. Récemment sous le vent et la pluie battante, on a joué au Suntribe Festival en Belgique flamande avec Adèle, les festivaliers dans la boue, les instruments qui prennent l’eau. Mais show must go on, ça a envoyé et la joie était totale.
Plusieurs souvenirs avec toi Raphaël, au 1er Handpan Festival qu’on ait fait ensemble, où tu découvrais ma personnalité bien trempée et décidée, ahah. Mais surtout toutes les fois où tu étais parmi les premiers à jumper juste devant la scène quand je jouais, emportant le public avec toi, et ça c’est inestimable et vraiment appréciable !
J’ai aussi joué du handpan à ski, en parapente, montgolfière, pirogue, dans un arbre. Ces tournages insolites sont des souvenirs gravés… Vous pouvez d’ailleurs les trouver sur ma chaîne Youtube. Ne pas se prendre au sérieux, c’est aussi un bon moyen de rester les pieds sur terre !
Très récemment, en plein confinement j’ai fait un livestream pour une communauté handpan sur facebook. Ma grand-mère était décédée quelques minutes avant que je joue. J’ai connu un état de vide, de bouleversement total, je ne savais que faire : jouer, ne pas jouer ? J’avais peur de m’effondrer en direct. Et puis, j’ai pris mes instruments, pour un concert acoustique dont les pièces venaient de l’album Life Equinox, et correspondaient parfaitement à cette émotion profonde. J’ai parlé avec gravité et tristesse, sans faux semblant, j’ai eu les larmes aux yeux à de nombreux moments, j’ai joué pour elle, c’était tellement émotionnel et suspendu. Chaque note prenait encore plus de sens. Et il se trouve que l’émotion est passée fortement même à travers les écrans et la connection internet désastreuse, d’après les retours. Heureusement, le son était bon et ce fut notre cérémonie d’adieux avec ma famille qui était devant moi sur l’herbe. Je m’en souviendrai à jamais.
En studio, ce n’est jamais facile pour moi, c’est toujours beaucoup de concentration et de doutes. les plus beaux moment sont clairement les enregistrements en duo, faits dans la magie de l’instant et dans la joie de partager.
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Vos pires souvenirs en live ou en studio ?
Juste avant de monter sur scène le samedi soir au festival « Le Rêve de l’Aborigène » en 2018, en plein burn out, j’ai craqué d’épuisement ! Les larmes ont coulées à l’évocation de je ne sais plus quel sujet. Adèle et mon fils Timothée de 11 ans étaient là… et à l’époque, mon fils a eu la plus belle réaction qui soit, celle d’un vrai Rêveur : il a ouvert ses bras sans dire un mot et m’a pris dans ses bras. J’en ai encore la gorge serrée. Il est à côté de moi pendant que j’écris, c’est ma plus belle réussite… Quelques minutes plus tard, je me demandais comment j’allais faire pour parler à la foule, envoyer de l’énergie. Mais au final ce fut un concert de fête incroyable avec un rappel de 10 minutes ! L’énergie est remontée au fur et à mesure des morceaux, et j’étais transfiguré à la fin du concert. C’est d’ailleurs ainsi que j’ai géré la tournée sous burn-out cet été là !
Bien souvent les mauvais démarrages se transforment en beaux souvenirs si on ne lâche pas…. Ou parfois si ! On lâche !!!
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A la vitesse où vont les choses aujourd’hui, auriez-vous un message personnel pour les gens qui vous lisent, écoutent ou écouteront votre album ?
Chacun à son rythme, chacun son cheminement. J’ai mis de longues années à me trouver, traversant du désespoir, des blessures, mais aussi une évolution et des joies insoupçonnables. Ce qui me fait moi, ce qui me rend heureux, ne sera pas la même chose pour vous, libérez-vous du mimétisme et de l’envie d’être quelqu’un d’autre, de ressembler à vos idoles. Soyez à l’écoute de vous-mêmes pour vos choix et vos décisions, mais surtout à celle des autres quand vous jouez de la musique. Ce qui ressortira c’est votre musicalité et votre aura. Il y aura toujours meilleur que vous techniquement, mais personne d’autre ne véhicule vos émotions et votre lyrisme.
Pour se réaliser musicalement, c’est beaucoup de travail, de dévouement, et de focus constant. Je n’avais presque aucun talent pour la musique quand j’ai commencé, c’est aussi pour ça que j’ai mis du temps, mais la différence s’est faite dans la régularité et la résistance aux difficultés. Savoir évoluer et se réinventer constamment est aussi une clé, surtout dans une société qui accélère presque tout le temps. Mais le maître mot est le fun, prendre du plaisir à ce qu’on fait; ça m’est arrivé de l’oublier, et ce sont mes pires années de musicien.
Pour finir sur une touche plus joyeuse, je n’échangerais ma vie contre aucune autre, et c’est ma plus belle réalisation !
. Et pour la suite… de beaux projets apparemment ?
Oui… ce LUNDI 11 MAI 2020, je serai sur CLUBBING TV à midi (12h00) avec Kontsha Prod… un booker et producteur de concerts, ils s’occupent notamment du groupe de Trance Hilight Tribe.
Lien du live sur FACEBOOK :
https://www.facebook.com/clubbingtvofficial/videos/624410794953429/
Ainsi qu’une MASTERCLASSE de 35 tutoriels qui sort fin Mai sur la plateforme MASTERTHEHANDPAN, traitant du Live Looping, le Workflow que j’applique, ma philosophie sur l’arrangement des morceaux, les effets que j’utilise, les micros, le traitement du son que j’applique à chaque instrument avant de les envoyer dans le looper, c’est comme ça que c’est propre à la fin, ou à peu près, car c’est comme être sur le fil en permanence, une discipline rigoureuse mais tellement fun !!!
» L’aboutissement d’années de travail et de recherche, Life Equinox est un double album couvrant une large palette stylistique autour du handpan ! »
Le CD1 est constitué d’oeuvres solo très sophistiquées, en forme de sonates. Et le CD2 un ensemble de duos avec des artistes très inspirés de la scène world-music actuelle : Lily Jung, Adele B, Yves Mesnil, Zalem, Xavier Desandre Navarre, Julien Coste, Cyrille Lecoq et Tritha Sinha.
» Plongez dans un univers d’orfèvre original qui vous transportera. »
CONCLUSION :
Vous l’aurez compris : avec Jeremy Nattagh… c’est la fête jusqu’au bout de la nuit !
Prenez une dynamite, et mettez-y une dizaine de mèches… que se passera t’il d’après vous… Hein ? Elle explosera ou pas ? … et que cache t’il derrière cette façade festive et pleine d’entrain ???
Pour ma part, j’ai eu la joie d’avoir un bout de réponse lors du HANDPANAME FESTIVAL en 2015… Lorsque juste après son live on se croise dans les loges et que je le vois fondre en larmes quand je le félicite chaudement de m’avoir touché aux larmes également… magique !!! La muraille qui se brise face à quelques mots simples mais vrais… le voilà le Jeremy Nattagh que j’aime ! Pour le reste, je vous laisse le soin de le découvrir… car oui, vous allez danser, vous amuser à n’en plus finir ! Et heureusement d’ailleurs !
Jeremy fait parti des gagnants; de ceux qui ont le ou les talents pour transformer la pluie en beau temps ! Et c’est tout à son honneur ! Alors messieurs les festivaliers et organisateurs… n’oubliez pas de le booker ou de prendre vos places lorsque Jeremy Nattagh passe par chez vous et qu’il joue… car on ne vous attendra pas !
Hey !! Interview magnifiquement mise en forme, merci Raphaël, du beau boulot :-)….et les mots qui viennent de toi font plaisir. A bien vite !
You deserve it mister J.
La bise.
Wow Superb page, Didjaman ! Great friendly interview !!! Thums up up ! up !
Super article sur ce musicien de talent que je suis particulièrement pour ses prouesses au handpan. J’espère un jour en jouer aussi bien que lui.
Seul le travail et la persévérance te répondront…😊