Eebukley

Eebukley

EEBUKLEY… quand musique et cinéma ne font qu’1 !

Une belle rencontre avec cet artiste très  » spatial  » !

Réalisateur de cinéma et de publicités méga-connues qui ont bercé notre enfance et fait rêver les hommes, comme collants DIM, Kiri… le fromage des gastronomes en culottes courtes,  pour ne citer que celles-là ! 

EEBUKLEY ne débute pas dans la vie, vous l’aurez compris… et il impose un style musical très étrange et barré, mélangé à une fraicheur encore inconnue dans le monde du Didgeridoo. On est fan, bravo !

Soumis aux questions du DIDJAMAN BLOG, cet artiste nous livre son aventure musicale :

Question : Bonjour, vous êtes qui ?

Réponse :  je suis Eebukley, réalisateur de films publicitaires, courts métrages, clips et scénariste de longs métrages avec  » LA CAMERA DE BOIS  » qui a reçu un Ours de Cristal à Berlin. J’ai toujours pratiqué la musique… chant, guitare sèche, flûte traversière…

Q : Comment s’est passé votre rencontre avec le Didgeridoo ?

R : Un jour j’ai écouté un joueur de didgeridoo dans la rue, ce fut un vrai choc. Le son tribal du didgeridoo, ses vibrations qui touchent au ventre, et la pratique du souffle continue, indispensable pour jouer cet instrument. Il me fallait un Didgeridoo ! Je sentais une forme de méditation qui rejoignait ma pratique quotidienne du TAI CHI. Un ‘tronc d’acacia’ grignoté de l’intérieur par les termites, coupé par les aborigènes pour en faire leur instrument de musique pour moi c’était un peu un bâton magique…

Q : L’idée de faire votre premier album vous est venue comment ?

R : Mon bâton me guide… je deviens l’élève de Raphaël DIDJAMAN… et je ne dirais pas que mon aventure musicale a commencé avec le didgeridoo. J’ai déjà chanté enfant jusqu’à l’âge de 11 ans, et ensuite j’ai joué de la guitare et de la flûte traversière. C’est plutôt quand j’ai acheté le matériel pour créer mon home studio, que tout a changé. J’ai d’abord enregistré mon jeu au didgeridoo, et ensuite j’ai commencé à composer des morceaux. Une partie sons acoustiques : instruments de musique utilisés de façon singulière, gong, violon, harmonica, corps sonores divers, même ma machine à écrire.

Q : Combien de temps cela vous a pris entre le jour de votre rencontre et la sortie de l’album ?

R : Un jour Raphael DIDJAMAN viens chez moi. Je me jette à l’eau en lui faisant écouter trois titres que je venais de composer. Il me dit qu’il aime ma musique… WHAOU ! Et il évoque la perspective de me produire un CD, « à voir dans six mois, où tu en seras ».  Je n’y croyais pas, j’avais créé mes premières musiques sans références, un grand plongeon dans l‘inconnu avec un manque de confiance en moi, que seul un gros désir de réaliser tenait à distance. Pari tenu ! DIDJAMAN m’a produit un double album INVIZIBLE et MENTAL SHOOT.

Q : Votre album contient-il une sorte message quelconque ?

R : Avec le premier titre  » BLUE ABSENCE « , de mon 3ème album ZEERO,  c’est un titre plus mélodique, plus long. C’est une musique composée pour un ami mort très jeune dans un accident de scooter, une rencontre inoubliable. Souvent, je sens une musique en moi, comme un magma de sons, il faut qu’il entre en éruption de temps en temps. Dans ce même album ZEERO, il y a un titre  » CLOSE OF INFINITY  » où la musique est plus rythmée, plus électronique… c’est un voyage qui se termine dans un élan optimiste.

Q : Quel est votre inspiration lorsque vous composez ?

R : Ma pratique du TaïChi me porte à m’ouvrir au monde et non à me projeter sur le monde. C’est le sens de ma musique, s’ouvrir, laisser l’être et le corps devenir musique. Il y a une énorme capacité d ‘écoute quand l’oreille accueille les bruits du monde musicalement. Rester des heures en montage sons pour un film décape les oreilles. Elles deviennent énormes, de grands pavillons. Une fois dans la rue, ça ne s’arrête pas, c’est un grand concert qui commence… Impressionnant.

Je me souviens du cycle de création contemporaine en hommage à Marc André Dalbavie à la Maison de Radio France. Ce jour-là je suis entré dans une autre dimension. Devant moi, j’ai vu une grande masse musicale, un nuage de notes avec tous les sons en mouvance… Je me suis senti téléporté : je devenais musique. Il y a un peu de cette expérience dans mon album MENTAL SHOOT.

Q : A la vitesse où vont les choses aujourd’hui, auriez-vous un message personnel pour les gens qui écoute ou écouteront votre album ?

R : Je me suis trouvé seul au sommet d’un volcan, un vent terrible soufflait. J’ai sorti ma flûte, c’est le vent qui a joué. Quel bonheur… et je recevrai le retour de votre écoute comme l’écho de mes sons…

Pensez, composez… l’art doit être partager !

Les Albums de EEBUKLEY sont disponibles sur Deezer, Spotify, Apple Music etc.

Par |2019-12-31T10:14:44+01:00décembre 7th, 2019|Blog Music|2 Commentaires

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À propos de l'auteur :

Raphaël Didjaman était d’abord saxophoniste et Deejay jusqu’à l’âge de 27 ans, il a tout plaqué un jour pour partir en Australie. Sur ces terres originelles, il a découvert le didgeridoo. A l‘écoute de rites aborigènes, il a senti que cet instrument serait au cœur de tous les changements que connaîtrait sa vie… C‘était en 1995.

2 Commentaires

  1. Andie 30 décembre 2019 à 21 h 26 min - Répondre

    Interview très intéressante !! merci !

    • Raphael Didjaman 3 janvier 2020 à 15 h 15 min - Répondre

      Merci Andie ! N’hésitez pas à aller découvrir cet artiste sur les liens proposés… vous allez bien planer je pense !

      Raphaël Didjaman.

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Eebukley

EEBUKLEY … when music and cinema are only 1 !

A beautiful meeting with this very « spatial » artist !

Director of cinema and mega-known commercials french that have rocked our childhood (« K … the cheese of gourmets in short pants! » To name just that …), EEBUKLEY imposes a very strange musical style and barred mixed with the Didgeridoo !

Submitted to the questions of DIDJAMAN BLOG, this artist gives us his musical adventure :

Question : Hello, who are you ?

Answer : I am Eebukley, director of commercials, short films, clips and screenwriter of feature films with  » THE WOOD CAMERA  » wich is I received the Crystal Bear Trophy in Berlin. I have always practiced music… singing, dry guitar and flute…

Q : How was your firt meeting with the Didgeridoo ?

A : One day I listened to a didgeridoo player in the street, it was a real shock. The tribal sound of the didgeridoo, its vibrations that touch the belly, and the practice of the breath continues, essential to play this instrument. I needed a Didgeridoo ! I felt a form of meditation that joined my daily practice of TAI CHI. A ‘trunk of Eucalyptus’ nibbled from the inside by termites, cut by the aborigines to make their musical instrument for me it was a bit of a magic stick…

Q : The idea of ​​making your first album came to you how ?

A : My staff guides me… I become Raphaël DIDJAMAN’s pupil… and I would not say that my musical adventure started with the didgeridoo. I already sang as a child until I was 11, and then I played guitar and flute. It was rather when I bought the material to create my home studio, that everything changed. I first recorded my game at the didgeridoo, and then I started composing songs. Part acoustic sounds : singularly used musical instruments, gong, violin, harmonica, various sound bodies, even my typewriter.

Q : How long did it take you between the day of your meeting and the release of the album ?

R : One day Raphael DIDJAMAN come to my place. I throw myself into the water by making him listen to three songs that I had just composed. He tells me he loves my music… WOW ! And he evokes the prospect of producing a CD,  » to see in six months, where you will be « . I did not believe it, I had created my first music without references, a big dive into the unknown with a lack of confidence in me, that only a big desire to achieve was at a distance. Deal ! DIDJAMAN produced me a double album INVIZIBLE and MENTAL SHOOT.

Q : Does your album contain any sort of message ?

R : With the first track   » BLUE ABSENCE « , from my 3rd album ZEERO, it’s a more melodic, longer track. It is composed music for a friend who died very young in a scooter accident, an unforgettable encounter. Often, I feel a music in me, like a magma of sounds, it must erupt from time to time. In this same album ZEERO, there is a title  « CLOSE OF INFINITY «   where the music is more rhythmic, more electronic… it is a journey that ends in an optimistic momentum.

Q : What is your inspiration when you compose ?

R : My practice of Taï Chi leads me to open myself to the world and not to project myself on the world. It’s the meaning of my music, to open up, to let the being and the body become music. There is a huge capacity for listening when the ear welcomes the sounds of the world musically. Staying hours editing sounds for a film rips the ears. They become huge, big flags. Once in the street, it does not stop, it’s a big concert that starts… Awesome.

I remember the cycle of contemporary creation in homage to Marc André Dalbavie at the Maison de Radio France. That day I entered another dimension. In front of me, I saw a great musical mass, a cloud of notes with all the sounds in motion… I felt teleported : I became music. There is a bit of this experience in my album MENTAL SHOOT.

Q : At the speed things are going today, would you have a personal message for people who listen or listen to your album?

R : I found myself alone at the top of a volcano, a terrible wind was blowing. I pulled out my flute, it’s the wind that played. What happiness… and I will receive the return of your listening as the echo of my sounds…

Think, compose… art must be shared !

The albums of EEBUKLEY are available on Deezer, Spotify, Apple Music etc.

Par |2020-01-09T22:25:45+01:00décembre 7th, 2019|Music BLOG|2 Commentaires

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À propos de l'auteur :

Raphaël Didjaman était d’abord saxophoniste et Deejay jusqu’à l’âge de 27 ans, il a tout plaqué un jour pour partir en Australie. Sur ces terres originelles, il a découvert le didgeridoo. A l‘écoute de rites aborigènes, il a senti que cet instrument serait au cœur de tous les changements que connaîtrait sa vie… C‘était en 1995.

2 Commentaires

  1. Si 7 janvier 2020 à 18 h 16 min - Répondre

    Bought 3 Keys album yesterday. Epic! Been playing it constantly. Look forward to more.

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Eebukley

EEBUKLEY… ¡ cuando la música y el cine son solo 1 !

¡ Una hermosa reunión con este artista muy  » espacial  » !

Director de cine y comerciales mega conocidos que han sacudido nuestra infancia y el sueño de los hombres, como la ropa interior DIM, Kiri … ¡el queso de los gourmets en pantalones cortos, por nombrar algunos !

EEBUKLEY no comienza en la vida, lo entenderás… e impone un estilo musical muy extraño y excluido, mezclado con una frescura aún desconocida en el mundo de Didgeridoo. Somos fanáticos, bravo !

Enviado a las preguntas de DIDJAMAN BLOG, este artista nos brinda su aventura musical :

Pregunta : Hola, ¿quién eres?

Respuesta : Soy Eebukley, director de comerciales, cortometrajes, clips y guionista de largometrajes con « LA CAMERA DE BOIS » y recibí un Oso de Cristal en Berlín. Siempre he practicado música… canto, guitarra seca, flauta…

P : ¿Cómo fue tu reunión con el Didgeridoo ?

R : Un día escuché a un didgeridoo en la calle, fue un verdadero shock. El sonido tribal del didgeridoo, sus vibraciones que tocan el vientre y la práctica de la respiración continúa, esencial para tocar este instrumento. ¡Necesitaba un Didgeridoo! Sentí una forma de meditación que se unió a mi práctica diaria de TAI CHI. Un ‘tronco de acacia’ mordisqueado desde el interior por termitas, cortado por los aborígenes para hacer su instrumento musical para mí, era una especie de palo mágico…

P : ¿La idea de hacer tu primer álbum se te ocurrió cómo?

R : Mi personal me guía… Me convierto en alumno de Raphaël DIDJAMAN… y no diría que mi aventura musical comenzó con el didgeridoo. Ya cantaba de niño hasta los 11 años, y luego tocaba la guitarra y la flauta. Más bien, cuando compré el material para crear el estudio de mi casa, todo cambió. Primero grabé mi juego en el didgeridoo, y luego comencé a componer canciones. Sonidos acústicos parciales : instrumentos musicales de uso singular, gong, violín, armónica, varios cuerpos de sonido, incluso mi máquina de escribir.

P : ¿Cuánto tiempo te tomó entre el día de tu reunión y el lanzamiento del álbum?

R : Un día, Raphael DIDJAMAN vino a mi casa. Me lanzo al agua haciéndole escuchar tres canciones que acabo de componer. Me dice que ama mi música … ¡QUÉ! Y evoca la posibilidad de producir un CD, « para ver en seis meses, dónde estará ». No lo creía, había creado mi primera música sin referencias, una gran inmersión en lo desconocido con una falta de confianza en mí, que solo un gran deseo de lograr estaba a distancia. ¡Apuesta mantenida! DIDJAMAN me produjo un álbum doble INVIZIBLEMENTAL SHOOT.

P : ¿Su álbum contiene algún tipo de mensaje?

R : Con la primera canción « BLUE ABSENCE« , de mi tercer álbum ZEERO, es una canción más melódica y más larga. Está compuesta música para un amigo que murió muy joven en un accidente de scooter, un encuentro inolvidable. A menudo, siento una música en mí, como un magma de sonidos, debe brotar de vez en cuando. En este mismo álbum ZEERO, hay un título « CLOSE OF INFINITY » donde la música es más rítmica, más electrónica… es un viaje que termina en un impulso optimista.

P : ¿Cuál es tu inspiración cuando compones?

R : Mi práctica de Tai Chi me lleva a abrirme al mundo y no proyectarme en el mundo. Es el significado de mi música, abrirse, dejar que el ser y el cuerpo se conviertan en música. Hay una gran capacidad para escuchar cuando el oído acoge los sonidos del mundo musicalmente. Permanecer horas editando sonidos para una película desgarra los oídos. Se convierten en enormes, grandes banderas. Una vez en la calle, no se detiene, es un gran concierto que comienza… Impresionante.

Recuerdo el ciclo de la creación contemporánea en homenaje a Marc André Dalbavie en la Casa de Radio Francia. Ese día entré en otra dimensión. Frente a mí, vi una gran masa musical, una nube de notas con todos los sonidos en movimiento… Me sentí teletransportado : me convertí en música. Hay un poco de esta experiencia en mi álbum MENTAL SHOOT.

P : A la velocidad que van las cosas hoy, ¿tendrías un mensaje personal para las personas que escuchan o escuchan tu álbum?

R : Estaba solo en la cima de un volcán, soplaba un viento terrible. Saqué mi flauta, fue el viento el que tocó. Qué felicidad … y recibiré el retorno de tu escucha como el eco de mis sonidos …

Piensa, compone … ¡el arte debe ser compartido!

Los álbumes de EEBUKLEY están disponibles en Deezer, Spotify, Apple Music, etc.

Par |2020-01-07T14:39:30+01:00décembre 7th, 2019|BLOG MAIN ESP, Blog Musica|0 commentaire

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À propos de l'auteur :

Raphaël Didjaman était d’abord saxophoniste et Deejay jusqu’à l’âge de 27 ans, il a tout plaqué un jour pour partir en Australie. Sur ces terres originelles, il a découvert le didgeridoo. A l‘écoute de rites aborigènes, il a senti que cet instrument serait au cœur de tous les changements que connaîtrait sa vie… C‘était en 1995.

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