OLOJi… quand le respect est un voyage sans fin !

Bienvenue dans votre réel moi !!!

C’est un voyage musical sans fin qui s’offre à vous lorsque vous appuyez sur la touche « PLAY » de votre lecteur… et ainsi votre esprit s’évade vers des contrées infinies, voir secrètes de votre imagination… et tout ceci grâce à ces 4 musiciens pleins de finesses : OLOJi !

  • Bonjour, vous êtes qui / quel groupe ?

Hello !  Nous sommes Julien Coste, Othello Ravez, Laurent Sureau et Alexandre Chaigne, et nous formons le groupe OLOJi

  • Pourquoi ce nom de groupe ?

Très simple ! Après la réunion de Laurent, Julien et Othello avec Othello Ravez Trio, il était temps de trouver un nom de groupe :

Othello / Laurent / Julien
O LO Ji

De plus, en Inde, “Ji” est un suffixe qui est une marque de respect envers une personne.

  • Comment s’est passé la rencontre entre vous ?

Laurent : J’ai d’abord rencontré Othello, car je cherchais un joueur de Didgeridoo pour l’album de Mayaëlo. Ensuite, Othello devait réaliser sur scène son album qu’il avait enregistré en trio, mais il n’a pas pu le faire avec les artistes du disque… Les échéances arrivantes, je lui ai proposé mes services et Julien aussi. Julien travaillait déjà avec Othello depuis une dizaine d’années. Ce nouveau projet était sous le nom de Othello Ravez Trio au début… mais, OLOJi était déjà né et on ne le savait pas encore.
Alexandre et moi, nous nous connaissions déjà aussi, le lien a été hyper facile. Il nous a rejoint pour réaliser le son d’un de nos premiers concerts, il a rapidement pris une place d’arrangeur d’abord et de co-compositeur ensuite. L’EP “Orion” et le premier album “Osni” était en trio sur scène, et Alexandre réalisait déjà la musique avec nous, mais pas encore sur scène.
Dans le double album et coffret dédié à la méditation “Exploration des Douze Chakras” en collaboration avec Gudrun Comtat, nous avons enregistré en trio et Alexandre faisait le son. C’est à partir du dernier album “Seed of Crystal”, qu’Alexandre nous a rejoint sur scène avec ses claviers.

  • L’idée de retrouver ensemble sur un album vous est venue comment ?

Les premières répétitions du groupe pour le concert du Festival “Le Rêve de l’Aborigène” ont débuté en Mai 2014. Peu à peu, les répétitions se transformaient en création avec un nouveau répertoire. En Juillet 2014, lors de notre premier concert, nous avons été interrompus par la pluie… Les programmateurs nous ont reconduit pour l‘année suivante en 2015. Entre temps, nous avons enregistré notre 1er EP : Orion sous le nom d’OLOJi.

  • Combien de temps cela vous a pris entre le jour de votre rencontre et la sortie de l’album ?

Nous avons eu besoin de trois mois pour le premier concert et environ six mois pour l’EP en 2015 ! Ensuite, nous avons enregistré un album par an jusqu’en 2018 avec des tournées de concerts.

L’album “Osni” en 2016, le coffret “Exploration des Douze Chakras” en 2017, et notre dernier album “Seed of Crystal” en 2018.

  • Votre album contient-il une sorte message quelconque ?

Après nos précédents opus, nous avions besoin de changer de type d’expression. Notre album “Seed of Crystal“ invite à semer des graines de créativité et de beauté. Chacun peut y trouver ce qui le touche et être libre de son voyage. Avec l’arrivée d’Alexandre et de ses claviers (basse synthé et rhodes), notre musique prend des couleurs plus “pop“, moins expérimental que nos albums précédents (Osni et Orion).

  • Votre titre favori est “Seed of Crystal“, et les autres que vous inspire-t-il ?

“Siko” nous fait danser, “Gearing” nous ouvre le coeur, “Chase” est puissant et dynamique avec des airs trad des Aborigènes, et des rythmes chantés Indiens. “Dream” nous invite à la méditation avant un “Time Out” poétique et puissant à la fois.

  • Quels efforts ou sacrifices avez-vous été obligé de faire pour améliorer ou amener votre album à terme ?

Les membres du groupe n’habitant pas tous dans la même région, les difficultés rencontrées étaient liées à la distance géographique. Cela concernait surtout les périodes de créations et  de répétitions avant l’enregistrement. Ces dernières se déroulaient sur plusieurs jours,  bénévolement. Nous avons choisi cette configuration car c’est la plus facile. Et on s’éclate ensemble, ça nous fait vibrer ! Cela nous demande parfois des efforts, c’est vrai. Ils sont relatifs à nos vies familiales et nos autres projets respectifs.

  • Votre plus beau souvenir en studio où en live ?

Nous avons un paquet de bons souvenirs !  Pour notre premier album “Osni”, l’enregistrement avec Didier Malherbe au Studio Music Unit à Paris restera gravé dans nos mémoires.

Othello : Personnellement j’ai toujours été un grand fan du groupe HADOUK TRIO (comme tout le groupe) et je rêvais de monter un groupe où l’on retrouve cette énergie, et cette poésie. Lorsque nous étions en studio avec Didier Malherbe, j’étais comme un gamin les yeux et le cœur ouvert, tout émerveillé.  Didier est un musicien incroyable et un être humain généreux. Il sait écouter et exprimer l’émotion de son jeu, de sa musique avec finesse et poésie.

Pour “Seed of Crystal” : Nous avons enregistré dans une immense maison de caractère dans le Berry en studio mobile comme nous aimons le faire. Un superbe cadre de nature pour la création. C’était génial de pouvoir passer du mode enregistrement à celui de la nature sans transition. En live, l’un de nos plus beaux souvenirs est le festival  « Rêve de l’Aborigène », l’osmose qu’il y a dans ce festival est juste incroyable ! Et surtout, c’est là que le groupe est né, donc ça a du sens pour nous.

NDLR : notons également que OLOJi a joué au HANDPAN FESTIVAL, à Mèze en 2018, qui a émerveillé et conquis le public !

  • Votre pire souvenir en studio où en live pour cet album ?

Les pires souvenirs sont souvent transformés en rigolade avec le temps. Dans tous les cas, on aurait beaucoup à raconter !

Lors de l’enregistrement de “Seed of Crystal”, nous avons eu d’énormes soucis techniques lors de l’installation le jour précédent le début de l’enregistrement… Nous étions à deux doigts d’annuler la session car il faut dire qu’enregistrer dans un château ne facilite pas la logistique ! Alex et Antonin ont tout mis en œuvres pour régler tout ça et nous avons pu commencer à enregistrer à temps, c’était un sacré challenge ! Et quelle semaine extraordinaire nous avons passé !

Nous sommes tous d’accord pour dire que notre pire souvenir était un concert à l’étranger sur un gros festival. Nous avions pris l’avion avec tous les instruments, une logistique assez inédite et importante pour nous. Tout d’abord, le personnel d’accueil du festival est arrivé avec 3h de retard à l’aéroport. Puis, lorsque nous sommes arrivés sur le lieu du concert, nous avons eu la surprise de constater que l’organisation avait une journée de retard sur le montage…

On vous passe les détails dignes d’un bon livre… Pour un concert annoncé à 18h, nous avons attendu jusqu’à 4h du matin pour enfin demander à retourner à l’aéroport… sans avoir joué bien entendu et avec une belle nuit blanche dans la vue avec une date à assurer le lendemain !!! … Bonne nouvelle : retour sain et sauf, mais bien fatigué !

  • A la vitesse où vont les choses aujourd’hui, auriez-vous un message personnel pour les gens qui écoutent ou écouteront votre album ?

Nous conseillons en effet aux auditeurs de ne pas rouler trop vite en écoutant “Seed of Crystal”…Smiling Face with Smiling Eyes on Samsung One UI 1.5

CONCLUSION :

Voilà 4 musiciens multi-instrumentistes de talents qui se rencontrent et développent un bel univers alliant des instruments traditionnels à d’autres instruments plus modernes… magique !  Un groupe plein de charme et de séduction dans le respect de la musique, qui me fait penser au groupe DEAD CAN DANCE par la présence très marquée du SANTUR… et des univers magnifiques que contiennent les 9 titres de cet album « Seed of Chrystal » !!!

Pour tous les organisateurs de festivals, n’attendez pas 10 000 ans pour savoir si ils sont assez bons pour les programmer… car ils sont vraiment bons !!!

Bravo et respect à vous quatre OLOJi !!!

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