U.C.Didgs… le voyage qui pulse dans   » L’INTERZONE  » !!!

Il semblerait que l’année 2009 ait été un bon cru en matière musicale car les membres du groupe  UNDERGROUND COSMIC DIDGS  se rencontraient pour la première fois au sein d’une association Parisienne de joueurs de musique du monde… pas mal !

Julien H et Adrien B se passionnent depuis des années pour le didgeridoo ainsi que les rythmes soutenus qu’ils jouent, quand on écoute leur univers musical de leur dernier EP sympatiquement titré : « INTERZONE »… et qui, je trouve, est superbe !

Personnellement, j’ai connu Julien H avant car il était venu faire ses débuts chez moi en prenant des cours pendant quelques temps. Merci pour sa confiance !

Et depuis il en a passé des heures à jouer du didge, car des années après, j’ai vu Julien et Adrien évoluer de façon impressionnante… et j’avoue que, de voir ce duo de joueurs de didgeridoo parisien soulever des foules, ça fait vraiment plaisir à voir !!!

Mais sans plus attendre, voici leurs réponses à quelques questions pour mieux les découvrir et apprécier leur album « INTERZONE » :

  • Bonjour, vous êtes qui… quel groupe ?

UCDidgs :  Underground Cosmic Didgs alias UC.Didgs

  • Pourquoi ce nom de groupe ?

UCDidgs : Ahh grande question ! Expliquer le nom revient en fait à expliquer le début de notre aventure musicale. Nos premières rencontres se sont faites au sein de l’asso Vent du Rêve à Paris. On s’y est côtoyés pendant quelques années et avons, chacun de notre côté, fait l’expérience de musicien du métro. Puis, on s’est organisé des sessions « Métro » ensemble régulièrement, et c’est sous terre que nous avons développé l’écoute de nos jeux respectifs et complémentaires, Adrien plus tourné sur l’écriture et la rythmique et Julien sur l’impro et le groove.

Après 2 ans de freestyle dans le métro, lorsque l’évènement  DIDG to DIDG  a organisé les premières battles de didg en duo. Nous avons donc candidaté et commencé à composer. Et là, il a fallu trouver un nom. Tout d’abord, « Underground », la référence au métro, nous apparaissait naturelle. Ensuite, « Cosmic » car notre vidéo de candidature a été enregistrée au squat « Le Jardin d‘Alice » qui disposait d’un impressionnant décor d’étoiles. Les deux mots antonymes collaient bien côte à côte pour représenter notre approche de l’instrument.

On avait bien conscience que Underground Cosmic Didgs était long est difficile à retenir. Mais comme à la base s’était juste pour le délire du battle, ça nous allait bien.

Au final, on a gagné donc on a du garder ce blase un peu hors norme ! La tuile !

Et le nom est compliqué visiblement du côté des programmateurs également, voici nos noms erronés vus sur des affiches comme :

  • Underground COMIC Didgs : les comiques !
  • Underground Cosmic DJ : Didgs Jockey !
  • Underground Cosmic DOGS : wouf wouf !
  • Underground MUSIC DIGS : en avant la musique !
  • Sans compter les cosmic underground, undercosmic ground, UDC…

Finalement, Adèle B nous a fait remarquer que U.C.Didgs se prononcait comme « you see didge » en anglais. On a gardé l’idée en mode pseudo pratique  !

  • Comment s’est passé votre rencontre entre vous ?

UCDidgs : On s’est donc rencontré via l’asso Vent du Rêve sans doute en 2009. La rencontre et fusion musicale est arrivée dans le métro et catalysée grâce à la victoire à l’évènement Didg to Didg et toute la dynamique et l’enthousiasme qui en a suivi.

  • L’idée de se retrouver ensemble sur un album vous est venue comment ?

UCDidgs : En fait, suite à notre victoire à Didg To Didg tout est allé très vite car le vainqueur gagnait un créneau de 30 min sur la grande scène du festival du « Rêve de l’Aborigène« . Waouuh. Donc, il a fallu se retrousser les manches pour créer et composer en 2 mois un set qui envoi du copeau comme on dit chez les bûcherons ! C’est une scène mythique dans l’histoire du didg. Un bon coup de motivation et de pression à la fois.

A ce concert, nous avons vécu un grand moment dont nous avons surtout pris conscience en descendant de scène. Les retours de tous étaient élogieux, les copains, la didge family, les organisateurs. Et le public demandait à acheter l’album qui n’existait pas. Ne n’avions même pas pensé nous projeter sur un projet de CD. Du coup, ça nous a boosté pour nous pencher à nouveau sur la compo et enregistrer le 1er album.

  • Combien de temps cela vous a pris entre le jour de votre rencontre et la sortie de l’album ?

UCDidgs : 1ère répète et compo en mars 2015, victoire à Didg To Didg en mai, Le Rêve de l’Aborigène en Juillet, enregistrement de l’album en janvier et sortie en mai 2016.  Une bonne année donc. Nous avons ensuite travailler sur le projet scénique et nous avons enregistré le nouvel EP en 2019.

  • Votre album contient-il une sorte message quelconque ?

Adrien B : Je serai curieux de savoir si les auditeurs y voit un message et lequel. Dites-le nous dans les commentaires ! Pour moi, c’est surtout une ambiance et une dynamique qui en ressortent. Il y a aussi la volonté de pousser le didgeridoo sous l’angle technique tout en le rendant musicalement « accessible »  aux non-initiés en y intégrant d’autres couleurs avec l’harmonica et la guimbarde. En concert, on recherche une atmosphère de danse, avec un côté presque électro, sans oublier des clins d’œil aux autres facettes de l’instrument. Et puis, il y a une démarche de performance sur scène avec GOTHAM, danseur de Krump, qui nous accompagne régulièrement. Visuellement et dans l’interaction avec les spectateurs, il apporte énormément.

Sinon, plus concrètement nous faisons également passer les messages autour de l’instrument lors des conférences musicales que nous organisons dans les médiathèques etc… ce format se prête bien aux échanges.

Julien H : j’y ajouterais l’invitation au voyage, j’aime bien l’idée d’une musique qui fasse voyager à la fois l’auditoire et les artistes dans une même énergie. Le but pour nous, c’est que les gens passent un bon moment où ils s’amusent et oublient tout le reste.

  • Quel est votre titre phare favori ? Pourquoi et que vous inspire-t’il ?

Adrien B : sur le nouvel album, je dirai « Ignition ». J’aime la dynamique d’énergie brute et dansante qui s’en dégage. La montée progressive du début avec les rythmes des 2 didgeridoos qui se superposent pour n’en former plus qu’un. Quand on joue ce morceau sur scène, il marque un virage dans le set.

Julien H : Pareil pour moi, j’adore « Ignition » et je prends beaucoup de plaisir à jouer ce morceau sur scène. Mention spéciale également pour « Back to the future » qui est en quelque sorte un hommage au didg un peu plus traditionnel. En composant ce morceau, j’ai été très inspiré par les artistes que j’écoutais en boucle à mes débuts comme Alan Dargin ou Marc Atkins. C’est ici que je dois te remercier officiellement cher Didjaman car c’est quand même toi qui m’a fait découvrir tous ces artistes alors que je te prenais des cours avec toi il y a de cela plus de douze ans !!!

  • Quels efforts ou sacrifices avez-vous été obligé de faire pour améliorer ou amener votre album à terme ? 

UCDidgs : Au regard de nos tempéraments respectifs, nous devons jouer ensemble « live«  pour composer et nous approprier les morceaux. Cela demande du temps et pourtant nous sommes contraints par celui-ci. Ce n’est pas simple et ça nous oblige à être efficace.

  • Votre plus beau souvenir en studio où en live pour cet album ?

UCDidgs : Le plus beau souvenir c’est sans nul doute le concert de l’an passé au « Rêve de l’aborigène » en 2019. L’ambiance du samedi soir était dingue, nous avons senti l’énergie monter au fil du concert, celle du public, du lieu, la nôtre. Nôtre ami et danseur GOTHAM était en feu ! Et nos proches étaient présents… Génial ! En plus, nous avions prévu de filmer le moment, donc nous avons pu créer un bouquet de vidéos souvenirs pour l’occasion qui sont visibles sur notre chaîne Youtube.

On garde également un souvenir magique du concert donné au festival de l’Est de la France « ETE NOMADE », dans la ville de Géraudot du côté de Troyes, durant lequel on a été pris dans une tempête. Avant même de commencer, on voyait l’orage gronder à l’horizon. On s’est dépêché de se mettre en place pour balancer un maximum de morceaux avant l’arrivée du gros temps. Après dix minutes de concert, le vent à commencé à souffler, la pluie à tomber. Et là, au lieu de nous intimider, ça nous a tous galvanisé ! Les organisateurs nous ont couverts d’une tonnelle battue par les vents, les festivaliers se sont rapprochés tout près de nous et se sont mis à danser sous la pluie et les éclairs et nous on a continué à jouer comme des dingues. A la fin de chaque morceau, nous demandions au public si nous devions continuer. Stop ou encore ? ENCORE ! C’était une énergie incroyable en communion avec la nature ! Après quoi, c’est le matos son qui a commencé à prendre la flotte et on a dû stopper. Mais on en a reparlé longtemps après de ce moment !

Big up à  » Eté nomade » et leur super équipe !

  • Votre pire souvenir en studio où en live pour cet album ?

Julien H : mon pire souvenir fut le début d’un concert donné en soirée près d’un plan d’eau ou, chose incroyable, j’ai avalé un moustique juste après le premier morceau alors que je prenais la parole pour nous présenter. Le moustique est resté coincé dans ma gorge pendant 3 morceaux. J’ai lutté pour garder le cap, j’avais l’esprit fixé sur ce foutu moustique qui me chatouillait la glotte au moindre cri que je lançais dans le didg. J’aurais pu tout imaginer sauf ça ! Au quatrième morceau, plus rien, le moustique était parti. J’étais sauvé. Et notre concert aussi. J’ai rien contre les moustiques mais celui-ci fut particulièrement taquin.

Adrien B : J’ai eu aussi droit à un moustique ce soir mais il est parti bien plus vite que Julien ! Ouf ! Moi mon pire souvenir fût lors de l’enregistrement de notre dernier EP. Je suis tombé malade la veille d’enregistrer. Un gros rhum avec le nez pris, courbatures et mal à la tête. Nos morceaux demandent de l’énergie et j’étais KO. Et jouer du didg avec le nez bouché… pas simple n’est-ce pas ? Je m’en suis sorti tant bien que mal avec un cocktail de médocs et remèdes de grand-mère. Merci l’huile essentielle de menthe poivrée découverte grâce à Jérémy NATTAGH chez qui nous enregistrions dans son Cosmic Sound Studio ! Donc, déçu de ne pas avoir pu donner le meilleur de moi-même et de vivre sereinement le moment. Mais, content du résultat, inespéré avant de commencer.

  • A la vitesse où vont les choses aujourd’hui, auriez-vous un message personnel pour les gens qui écoute ou écouteront votre album ?

Adrien B : « Bonne écoute à tous et merci beaucoup pour vos soutiens, vos messages qui nous poussent à continuer l’aventure ! »

Julien H : « Que la force soit avec vous ! »

CD / Téléchargement

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CONCLUSION :

Cette rencontre et leurs collaborations sont très belles je trouve… elles sont à la hauteur de leur ouverture d’esprit. Ils sont beaux, jeunes et ambitieux… et je leur souhaite de ne rien lâcher car l’heure est arrivée pour eux de se démarquer avec leurs 2 albums qui s’écoutent et qui donne une envie de bouger en permanence… bravo UNDERGROUND COSMIC DIDGS !!!

Un groupe talentueux, organisé, humble et très professionnel… voilà ce dont rêve tout organisateur d’événement de grande ampleur. Donc messieurs les organisateurs de festivals… si vous cherchez des artistes pleins de belles d’énergies pour mettre le feu à votre scène, je pense sincèrement que UCDidgs vont faire partie très rapidement des incontournables du didgeridoo !!!

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